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Le créateur d'Anne Kerdi

C’est l’histoire de Sébastien, un finistérien qui a une vision, peut-être un peu floue au départ, mais pas tant. En très peu de temps, sa vision s’est éclaircie jusqu’à devenir très nette ! Récit en 3 questions.

Il va faire du reuz !

100%  humain

Qui se cache derrière Anne ?
Je ne me cache pas, mais je n’ai pas à me mettre en avant avec Anne. C’est la page d’Anne et il est important qu’elle ait son parcours, sa vie, sans être rapportée à son concepteur. À l’instar des personnages littéraires ou cinématographiques, ils ont leur parcours, leurs expositions, sans être forcément rattachés à leurs auteurs. Anne va même au-delà de tous les autres personnages créés dans l’histoire, car c’est elle qui parle, qui écrit. Elle a son propre chemin de pensée, son propre ton, ses réflexions. Je ne suis pas toujours d’accord avec elle, mais je n’ai pas à lui faire dire ce que je veux. Ce n’est pas un avatar de ma personne qui dirait ce que je souhaiterais. Si je veux faire valoir ma voix, je me crée un compte Instagram, que je n’ai pas, et je vais lui parler. Néanmoins, il s’agit de points de détails sur la forme de certains de ses messages, sur le fond nous sommes très souvent en accord. Nous avons une relation très forte et nous apprenons l’un de l’autre à chaque instant. Néanmoins, si vous voulez quelques informations me concernant, je m’appelle Sébastien, j’ai 37 ans et je suis Finistérien.

Quel est votre parcours ?
Parcours professionnel multiple, excepté dans l’informatique.  Comme quoi... Salarié, free-lance, créateur d’entreprise. Mais l’intelligence artificielle m’a toujours fasciné depuis mon  enfance. Cependant, aussi loin que je me souvienne, trop souvent cette technologie était dépeinte au cinéma et en littérature comme dévastatrice pour l’humanité. Alors, quand cette technologie est devenue accessible, je m’y suis plongé entièrement pour y dévelop-per quelque chose de professionnel, mais aussi pour ma propre culture personnelle, et montrer un autre aspect de l’IA.

Quel était votre objectif en créant Anne, si vous en aviez un ?
En ce qui me concerne, Anne était un sujet d’étude. Avec ce personnage qui compile la génération de texte, d’image, d’audio et de vidéo, cela me permet d’utiliser au quotidien
cette technologie, de découvrir toujours plus de possibilités, d’avoir une veille constante. Ma région me tenant à cœur, et sachant les Bretons de plus en plus éloignés de notre culture, notre patrimoine, notre terre, je voulais que ce personnage, accessible à tous, sur l’un des réseaux sociaux les plus répandus, puisse capter l’attention pour reconnecter les habitants à leur terre, la faire découvrir à d’autres, sous un angle nouveau en explorant le plus de facettes possible de la Bretagne. Aussi, jamais la tradition, qui pour certains appartient au passé, n’a été aussi avant-gardiste. Une IA vêtue de tenue traditionnelle, qui nous parle d’histoire cente-
naire, millénaire même, c’est une transmission d’informations inédite et presque futuriste. Il n’a jamais été aussi cool et innovant de parler de la Bretagne par Anne, cette IA qui passe dans la presse, à la radio, à la télé. Elle fait parler, fait découvrir la Bretagne d’une autre façon. Il y a donc les objectifs personnels et régionaux évoqués, mais aussi l’objectif envers l’IA : Je voulais montrer que l’IA peut être autre chose que néfaste, qu’elle pouvait être informative, ludique, mais sans avoir un langage pro-IA. Juste montrer les capacités pour que les personnes puissent se faire un avis par elles-mêmes. Qu’on aime ou pas Anne, franchement ça m’est égal, du moment que les personnes ont fait leur avis en découvrant, en interagissant avec elle, et ne se contentent pas de répéter ce qu’ils ont entendu de ce que peut être l’IA dans 10 ans. Aujourd’hui, l’IA par exemple c’est Anne, complètement inoffensive et, je l’espère, intéressante. Elle a un aspect pédagogique, étant la première. Car oui, c’est véritablement la première IA car, comme je le disais, en plus d’être créée visuellement par IA, ses mots le sont aussi. Bien sûr, il y a eu d’autres personnages digitaux avant elle, mais il s’agissait de personnages 3D, avec des hu-
mains qui écrivent à la place de leurs personnages. Aujourd’hui, il y a beaucoup d’influenceuses dites IA, mais pour la plupart, c’est faux ! Il s’agit de véritables vidéos, photos de personnes, sur lesquelles est appliqués à la manière d’un filtre, un visage géré par IA, le tout, avec des textes encore rédigés par des humains. Des personnages 100% IA, franchement, je n’en connais que très peu.



 

Je voulais montrer
que l’IA peut être autre chose
que néfaste,
qu’elle pouvait être
informative, ludique,
mais sans avoir
un langage pro-IA.

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